Et voici un an que ma mère
a quitté ce monde.
Un an que je lui dédie ces bribes de poèmes
et ces bribes de peintures.
Célèbres ou inconnus peu importe.
Merci à tous ceux qui transfigurent
la souffrance en art
au lieu de faire souffrir.
Ma mère disait que seul l'art
fait pardonner à l'homme d'exister.
Je ne pense pas autrement.
étude Irvin Rodriguez |
C'était un temps de nuit et de nécessité
de saisons mal famées et de robes fanées
chacun savait le nom des chaînes
nul ne livrait son nom
et la mort des semaines lentement s'égrenait
dans les maisons des fous
Tristan Cabral
"1984"